J’en ai plein mon casque!

J’en ai plein mon casque! c’est le « j’suis tanné » entre colère et rage, le « j’suis plus capable » marqué par la tristesse, le « j’suis à bout » qui veut ouvrir des portes pour ailleurs ou le « c’est assez » pris dans un haut le cœur.

Le projet J’en ai plein mon casque! est une initiative artistique développée par Toxique Trottoir, qui vise à sensibiliser les adolescents âgés de 14 à 18 ans aux enjeux de la santé mentale à travers deux formes d’expression artistique : les arts visuels et le théâtre invisible.

Volet arts visuels

Le projet propose des ateliers gratuits d’art brut où des groupes de jeunes sont invités à peindre des casquettes en y projetant leurs préoccupations et leurs indignations. Ces sessions ne se limitent pas à un simple exercice de création plastique ; elles visent également à favoriser l’expression des émotions et des pensées des participants, en ouvrant un espace de dialogue sur des sujets qui les touchent.

Les Ateliers sont encadrés par Muriel de Zangroniz, directrice générale et artistique de Toxique Trottoir et comédienne, ainsi qu’Alexandra Tanguay-Verreault, psychothérapeute, travailleuse sociale et artiste en arts visuels.

L’ensemble des œuvres produites sera exposé à la Bibliothèque Marc-Favreau à partir du 4 juin, afin de prolonger la réflexion et d’élargir l’impact du projet auprès d’un public plus large.

Volet théâtre invisible

La deuxième phase du projet prend forme à travers le théâtre invisible, une approche inspirée du Théâtre de l’Opprimé d’Augusto Boal. À travers une douzaine d’ateliers avec un même groupe d’adolescents, âgés de 14 à 18 ans, le projet entend amener les jeunes à développer une réflexion critique sur les comportements qui peuvent nuire à leur bien-être. Ils créeront de courtes scènes, interprétées dans des espaces publics fréquentés par les jeunes (cafétérias d’écoles, les parcs ou encore les espaces sportifs) qui ne seront pas informés qu’il s’agit d’une représentation théâtrale. L’objectif est d’engager un dialogue spontané entre les acteurs et les spectateurs.

Par cette approche novatrice, le projet cherche à offrir aux jeunes un espace d’expression libre et créatif, tout en encourageant une prise de conscience collective autour des questions de santé mentale. Il s’agit non seulement de libérer la parole, mais aussi de favoriser la création de liens sans préjugés, en utilisant l’art comme un véritable levier de transformation sociale et individuelle.

Photos

merci à nos partenaires

Close
Go top